23 avril 2007

Intellectuelle Offensée

Last call, dernier appel. Ce matin j'avais un examen, ce soir j'ai travaillé, demain après-midi j'ai un examen, mercredi midi je travaille, jeudi matin j'ai un examen et à travers tout çà, j'ai un travail à remettre vendredi. C'est donc dire que cette magnifique fin de semaine, je l'ai passé entre la Bibliothèque Nationale et le travail. Au moins, elle est très vitrée et on peut "profiter du soleil" pendant qu'on étudie. Le seul point négatif, mais vraiment le seul parce que je trouve que la Grande Bibliothèque du Québec est notre plus grande réalisation depuis les barrages hydro-électriques (je pousse peut-être un peu, mais bon), c’est que je ne suis pas capable d’ajouter de billets sur mon blogue. Je suis capable de répondre aux commentaires, d’écrire des commentaires sur vos blogues, mais pas de poster des billets.
C’est pourquoi mes interventions sont plus espacées et que je parle pas mal moins de ce qui me passe par la tête puisque c’est moins instantané.
Bref, revenons à samedi.
J’étudie à la Bibliothèque. Mon téléphone sonne (j’ai oublié de mettre la sonnerie à vibration, je le fais toujours habituellement), je réponds, je chuchote et j’essaie d’être bref, 1 minute max. Quand j’ai répondu, j’ai vu que j’avais dérangé la fille assise en avant de moi, dans ma tête je me suis dis que j’allais m’excuser quand j’étais pour raccrocher. J’arrive pour m’exécuter, mais la femme fait une de ces faces que j’ai eu le goût de l’envoyer chier plutôt que de m’excuser; j’ai tranché la poire en deux, je n’ai rien fait. Çà reste ainsi pour le reste de la journée, aucun autre appel, j’écoute ma musique au travers de mes écouteurs et je tape ce que je retiens de mes lectures. Un peu avant la fermeture, la femme se lève et avant de partir me laisse un mot qui dit une chose du genre : Vous autres les étudiants de droit ou marketing, vous sentez toujours le besoin de vous faire remarquer avec vos vêtements griffés, ton beau polo, les sonneries de cellulaire , … espèce de Ode au capitalisme. Çà fini avec quelque chose comme : les pauvres intellectuelles de mon espèce s’excusent de vous déranger.
Merde, si tu te dis si intellectuelle que çà, pourquoi portes-tu autant de jugement et n’acceptes-tu pas que d’autres pensent différemment ? T’es libre de faire ce que tu veux, de penser comme tu veux, de lire ce que tu veux, de t’habiller comme tu veux, alors assumes tes choix et respecte les miens. Je suis d’accord que le cellulaire qui sonne, c’est dérangeant et que ce n’était pas super, mais c’est un oubli et j’ai fait ce que j’ai pu pour écourter la conversation et ne pas parler trop fort. Si ça avait été plus long, j’aurais dit que j’étais pour rappeler. Bizarre, elle n’a pas mentionné mon lap-top dans son message.
En plus, oui mon polo flashait, c’est un polo de marque polo rayé jaune et bleu, mais merde, çà fait au moins 8 ans que je l’ai, c’est pas comme s’il était flambant neuf; je veux bien croire que je fais attention à mon linge, mais là. Même chose pour le cellulaire, il a au moins 5 ans et c’est la sonnerie d’origine, j’en ai même pas téléchargé une. Sans oublier que mon lap-top est un compact (marque cheap de H-P) pas un Mac, qu’il a au moins 4 ans et qu’il ne fonctionne plus sans être raccordé (la batterie n’a plus d’autonomie). Vive le méchant capitaliste sauvage en moi.
Pour l’instant le pauvre étudiant en moi doit retourner à ses études.

17 avril 2007

Le Procrastinateur

Difficile de recharger ses batteries dans une fin de session, mais bon, au moins je ne m’enfonce pas et je réussis à rester stable.
J’avais un travail à remettre hier soir pour 17H, 16H45 je l’imprimais. J’ai vraiment étiré la corde jusqu’à la toute fin cette fois. En plus, c’était un travail d’équipe. Cependant, ils n’ont rien à dire, je me suis vraiment appliqué et ils me connaissent (je fonctionne toujours à la dernière minute), ce n’est pas le premier travail qu’on fait ensemble, mais c’était le dernier. Aucun rapport avec la qualité du travail ou les relations entre coéquipiers, simplement qu’ils finissent leur BAC dans 2 semaines. On était une bonne petite équipe, trois personnes assez différentes, mais qui se complétaient très bien.

Une nuit blanche, ce n’est sûrement pas la prescription que me donnerait le médecin, mais j’ai quand même fait attention. Normalement, je serais quand même allé travailler hier soir, mais j’ai appelé pour dire que j’étais malade. Ma gérante me dit qu’il va me falloir un billet du médecin. Je lui ai dit que je n’irais pas attendre 3H chez le médecin juste pour lui donner un petit papier, que je ne m’absente pas pour la semaine, mais uniquement pour un soir et que si elle n’était pas contente qu’elle me fasse une lettre. Je travaille demain midi, je ne serais pas surpris d’avoir une suspension, ils sont assez épais, mais je ne pense pas qu’ils iront jusque là.
J’ai donc dormi 12H de suite. Je pensais être productif aujourd’hui et j’avais plein de bonnes intentions. Cependant, arrivé à la Bibliothèque Nationale, mon sans-fil ne fonctionnait pas et j’avais oublié mon code d’accès pour le site que je vais utiliser pour faire mon travail. De retour à la maison, j’ai ouvert la télévision et j’ai gaspillé un bon 2H de temps. Là, je suis de retour à la Grande Bibliothèque, mon internet fonctionne, j’ai mon code d’accès, mais je procrastine encore. J’avais du retard dans mon suivi de blogues et je dois dire que vous avez été très productifs dans les 5 derniers jours. Là le tour est fait, mais j’ai comme un doute à savoir si je vais finir par toucher à mon travail d’ici demain.

10 avril 2007

Petite réjouissance

En effet, après réflexion et analyse de ma journée, je pense que je suis beaucoup plus près du burn-out que de la dépression.
Je ne vois pas noir, je n'envisage pas l'avenir négativement, c'est simplement une panne d'essence. C'est donc dire que si je n'ai plus le goût de rien, ce n'est pas parce que je n'ai plus d'intérêt, mais bien parce que je n'ai plus la force d'avoir le goût de quelque chose.
Déjà cette constatation me fait le plus grand bien.
Prochaine étape, retrouver la forme tranquillement. C'est sûr que cà va être difficile en cette fin de session, mais au moins je vais faire attention. Aujourd'hui je suis passé à la pharmacie acheté de l'energex, déjà un pas dans la bonne direction. Je vais essayer de prendre plus de temps pour manger, donc manger moins de stouffer's et plus de vrai bouffe. En plus, je vais ajouter des boost (remplacement de repas) à mon alimentation, question de m'aider. Je ne vais pas remplacer mes repas par cà, je viens de dire le contraire, cà va être en plus de mieux manger. Mes proches disent que j'ai maigri, alors je vais me donner le plus de chances possibles.
Dernière étape, essayer d'avoir une semaine vraiment tranquille, la seule semaine où je n'aurai pas de cours et pas de travail, une vrai semaine de congé (cà va être dure, ce serait le moment idéal pour faire la peinture du condo; mais vu que ce n'est pas moi qui va peinturer (cà va être un professionnel), c'est moins pire.
Merci à tous ceux qui m'encouragent et me donnent leur support, c'est apprécié.

09 avril 2007

Burn Out

Cà ne va vraiment pas bien ces derniers jours. Est-ce de la fatigue extrême, est-ce autre chose, est-ce plusieurs choses en même temps ? Toujours est-il que je n'ai plus le goût de rien. Pas le goût de voir mes amis, pas le goût de voir ma blonde, pas le goût d'aller travailler, pas le goût d'étudier ou de faire mes travaux, même pas le goût de me coucher.
Je sens qu'il y a beaucoup de fatigue là-dedans, parce qu'au lever, je suis beaucoup mieux et que cà décline rapidement. Cependant, comme je suis en fin de session et que j'ai beaucoup plus fait la cigale que la fourmis depuis la mi-session, je n'ai pas le temps de récupérer. Idéalement, je devrais tout arrêter là pour un bout de temps, mais je sais que cà va être pire. C'est un gros coup à donner, après j'ai une semaine de congé, la première semaine du mois de mai. Je vais essayer de récupérer rendu là. Cà sera de courte durée, après c'est l'horaire d'été (plus chargé) à la job qui commence et les cours d'été, possiblement 2. Je sais que je devrais slaquer, mais c'est jusqu'à la St-Jean et après c'est fini jusqu'à la fin août. Ainsi, j'aurais seulement 3 cours par session pour les 2 dernières sessions de mon BAC.
Peut-être que je devrais consulter aussi, mais je n'ai pas le temps.

02 avril 2007

Grosse semaine

Dimanche matin, meeting appelé par le syndicat pour la job; dimanche après-midi, je travaillais. Ce matin j'avais un cours et cette après-midi je travaillais. Demain matin, j'ai un cours et demain après-midi aussi. En même temps, ce sont les élections pour l'association étudiante et c'est Canadien-Boston, ce qui veut dire bière après les élections. Mercredi matin, meeting appelé par le patron pour la job et après je travaille (Cà sent l'ouverture de la terrasse pour bientôt et le choix des horaires de travail pour cet été). Mercredi soir, c'est ma soirée avec ma blonde. Jeudi matin, j'ai un cours, après 3 à 5 à la job pour les 25 ans d'un collègue et la retraite d'un autre. Après, je vais essayer d'aller étudier un peu, mais les Canadiens jouent et plus tard, le staff sort en ville pour la fête d'une fille de la job. Je pourrais continuer, mais je commence à me faire peur. J'ai un travail d'équipe accompagné d'une présentation à remettre et présenter le 13 avril et j'ai un autre travail d'équipe à remettre le 16 avril. Sans oublier les examens qui approchent à vitesse grand V.